Les implants électroniques de l'avenir
Remplacer des organes ou membres par des "machines" créées par l'homme est une science en pleine extension dans le monde médical. En effet, l'implant, contrairement à une greffe, n'est pas rejeté (ou rarement) par le corps et peut être commandé par le cerveau comme n'importe quel véritable organe dans la mesure des capacités de l'implant. Plus celui-ci est récent et meilleures seront ses performances. Mais on est loin d'avoir exploiter toutes les capacités de ces appareils électroniques et les scientifiques font des découvertes et progrès tous les ans. Nous allons présenter ici quelques technologies prometteuses pour les années à venir et qui pourraient changer la vision du monde sur certaines maladies en améliorant considérablement la vie des patients .
Pour le cerveau
Dr Theodore Berger, de l'Université de Californie du Sud, a mis au point un dispositif qui peut être implanté dans le cerveau pour restaurer les fonctions de mémoire, modélisation de l'activité neuronale complexe qui se déroule dans l'hippocampe, responsable de la formation de nouveaux souvenirs.
Le dispositif (une puce qui code pour le stockage des souvenirs dans le cerveau) a été testé en utilisant des tissus à partir de cerveaux de rats. Les chercheurs en sont seulement à la planification d'essais sur des animaux vivants. Ils espèrent que l'implant offrira, un jour, un moyen de rétablir la fonction de mémoire chez les patients qui ont subi des dommages à l'hippocampe à cause d'un accident, d'un AVC ou dus à la maladie d'Alzheimer.
En étudiant le fonctionnement du cervelet (chargé de la coordination des mouvements), le chercheur Matti Mintz a réussi à recréer cet organe sous forme d'une puce électronique. Il a implanté son appareil chez un rat et après une série d'expériences répétées en boucle (une sonnerie puis un souffle dans l'oeil), le rat a réussi à anticiper et à fermer sa paupière afin d'éviter de recevoir le souffle dans l'oeil. L'implant était donc capable d'assurer les fonctions motrices du cervelet. Cette expérience est révolutionnaire dans le monde des implants électroniques cérébraux car il montre qu'un implant est capable de recevoir un message provenant de l'organisme (sonnerie) et d'émettre en retour un autre signal à destination de l'organisme.
Le dispositif (une puce qui code pour le stockage des souvenirs dans le cerveau) a été testé en utilisant des tissus à partir de cerveaux de rats. Les chercheurs en sont seulement à la planification d'essais sur des animaux vivants. Ils espèrent que l'implant offrira, un jour, un moyen de rétablir la fonction de mémoire chez les patients qui ont subi des dommages à l'hippocampe à cause d'un accident, d'un AVC ou dus à la maladie d'Alzheimer.
En étudiant le fonctionnement du cervelet (chargé de la coordination des mouvements), le chercheur Matti Mintz a réussi à recréer cet organe sous forme d'une puce électronique. Il a implanté son appareil chez un rat et après une série d'expériences répétées en boucle (une sonnerie puis un souffle dans l'oeil), le rat a réussi à anticiper et à fermer sa paupière afin d'éviter de recevoir le souffle dans l'oeil. L'implant était donc capable d'assurer les fonctions motrices du cervelet. Cette expérience est révolutionnaire dans le monde des implants électroniques cérébraux car il montre qu'un implant est capable de recevoir un message provenant de l'organisme (sonnerie) et d'émettre en retour un autre signal à destination de l'organisme.
Pour les yeux
Il existe des implants électroniques qui ne servent pas la cause médicale mais qui pourront, eux aussi, un jour révolutionner le monde multimédia tel les portables ou les tablettes comme de nos jours. Ce sont des lentilles bioniques qui permettraient de consulter ses e-mails, aller sur internet, zoomer sur un objet. Toutes ces images seraient visibles en sur impression sur la vision normale : l'écran serait en quelque sorte collé sur les yeux. Ces implants sont très loin d'être terminés : en effet les chercheurs ne peuvent afficher pour le moment qu'un seul pixel.