La cornée biosynthétique
May Griffith (prix de jeune chercheuse à l'université d'Ottawa) a réalisé un traitement contre les problèmes de visions graves prometteur et plus efficace que la greffe de cornée : un concept d'implant biosynthétiques pour l'oeil.
La plupart des maladies oculaires créent un voile sur la cornée qui cause la cécité et il est difficile d'obtenir une greffe pour chaque patient.
La plupart des maladies oculaires créent un voile sur la cornée qui cause la cécité et il est difficile d'obtenir une greffe pour chaque patient.
Essais cliniques
Un premier essai fut réalisé pendant deux ans sur dix patients choisis pour leur maladie dégénérative de l'œil ou ayant des troubles de la vision causés par une cicatrice de la cornée. On a retiré le tissu endommagé par chirurgie et remplacé par l'implant. Les cellules et nerfs des tissus restants de la cornée ont été stimulés par l’implant et ont crû dessus. La cornée a ainsi été régénérée et les résultats furent excellents pour tous les patients.
Les essais cliniques seront encore réalisés pendant cinq ans avant la mise sur le marché pour le grand public et ils pourront un jour remplacer les implants cornéens biosynthétiques.
Les avantages sont qu’il n’y a pas de rejet, pas de complication et pas de prise de stéroïde immunosuppresseur à long terme pouvant causer des glaucomes ou cataractes. De plus l’implant est compatible avec la chirurgie laser de l’œil contrairement à la greffe.
Les essais cliniques seront encore réalisés pendant cinq ans avant la mise sur le marché pour le grand public et ils pourront un jour remplacer les implants cornéens biosynthétiques.
Les avantages sont qu’il n’y a pas de rejet, pas de complication et pas de prise de stéroïde immunosuppresseur à long terme pouvant causer des glaucomes ou cataractes. De plus l’implant est compatible avec la chirurgie laser de l’œil contrairement à la greffe.
DMLA et rétinite pigmentaire
Afin de retrouver la vue suite à une DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge) ou à une rétinite pigmentaire (seules les cellules photoréceptrices de la rétine sont atteintes), on insère une minicaméra sur une paire de lunettes qui envoie une image sur un microprocesseur dans la boîte crânienne et retransmet à des miniélectrodes placées sur la rétine de l'œil bionique. Les électrodes stimulent le nerf optique qui envoie les signaux au cerveau et permet au patient de distinguer une image.
La qualité de l'image augmente avec le nombre d'électrodes. Le dernier implant, appelait Argus 3, possédait 200 électrodes alors que l'œil possède un million de récepteur. Le problème est de miniaturiser l'implant et de garder une bonne netteté de l'image. Cela pourra peut-être être réalisé grâce à un traitement informatique.
La qualité de l'image augmente avec le nombre d'électrodes. Le dernier implant, appelait Argus 3, possédait 200 électrodes alors que l'œil possède un million de récepteur. Le problème est de miniaturiser l'implant et de garder une bonne netteté de l'image. Cela pourra peut-être être réalisé grâce à un traitement informatique.