Aujourd’hui, les prothèses tendent à s’adapter et à totalement remplacer ou réparer le fonctionnement d’un organe. Pour cela, elles vont allier le fonctionnement mécanique de la prothèse et la stimulation des fibres nerveuses grâce à un implant électronique.
Paraplégie et microprocesseurGrâces aux techniques d'électrostimulation, certains paraplégiques peuvent enfin remarcher. Lors d’un traumatisme de la moelle, les muscles et les nerfs situés en dessous de la lésion échappent au contrôle du cerveau dont ils sont déconnectés, mais restent généralement fonctionnels.
En stimulant judicieusement quelques nerfs et muscles responsables de la locomotion, le patient paraplégique peut alors se mettre à marcher. Un stimulateur est un circuit électronique contenu dans un petit cylindre en céramique. Une fois implanté dans l'abdomen du patient, le stimulateur envoie des impulsions à des électrodes fichées sur les nerfs et les muscles à stimuler. Un boîtier extérieur permet d’activer le stimulateur par liaison radio. Quelques problèmes persistent: en l'absence d'informations sensitives en provenance des jambes, les patients implantés auront toujours besoin de béquilles pour garder l'équilibre. De plus, la lésion médullaire doit être située à un niveau précis de la colonne.
| ExosqueletteConçut pour le soldat, l'exosquelette HULC ® (Human Universal Load Carrier), mis au point par la société Berkley Bionics, leur permet déjà de porter des poids d'une centaine de kilo.
Depuis 2011 la même firme propose eLEGS ®. Cet "outils bionique enfilable" est destiné aux paraplégiques ayant perdu l'usage de leurs jambes et constitue, par exemple, une alternative au patient ne pouvant pas bénéficier d'un électrostimulateur . Porté au dessus des vêtements, l'exosquelette est capable de lever d'une position assise ou d'asseoir, de maintenir debout, de faire marcher, tourner et enjamber un individu paraplégique. Pour cela le robot interprète les gestes et prévoit les intentions, grâce à des capteurs relié à un ordinateur, en temps réel.
La machine est dotée d'une batterie rechargeable à 6h d'autonomie et peut atteindre 3 km/h. L'utilisateur doit porter des béquilles pour maintenir son équilibre et une partie du poids de son corps. |
Cheville bioniqueProthèse : iWalk ®
Equipée de ressorts faisant office de tendons et mue par un moteur électrique, cette prothèse "BiOM" (développé par iWalk Inc.) stocke l’énergie cinétique générée par le mouvement du patient avant de la restituer dans une phase de poussée, permettant ainsi une démarche très naturelle.
Côté technologie, cette cheville bionique est équipée de 5 microprocesseurs et d’une douzaine de capteurs, dont un accéléromètre trois axes et des gyromètres, qui informent de la position et de la vitesse de la cheville en temps réel. Ainsi, pour chaque foulée, le microprocesseur détecte lorsque le pied est posé à plat sur le sol, puis effectue une mise à jour à vitesse nulle et calcule la trajectoire de l’axe de la cheville. Ensuite, le système utilise une reconnaissance de forme de la trajectoire pour déterminer si l’utilisateur est sur un terrain plat, en pente, dans des escaliers ou encore s’il marche ou court. | Prothèse de genoux motoriséeProthèse : Power Knee ®
Power Knee ® développé par la firme Össur est la première et seule prothèse motorisée pour les amputés transfémoraux.
Celle-ci remplace l'activité musculaire et restaure la dynamique de la démarche. La présence d'un balancier pendulaire offre une sensation naturelle au patient. Cette prothèse permet entre autre à l'utilisateur de descendre des pentes et des escaliers en soulevant le patient activement vers le pas suivant. En collectant par des capteurs les informations, elle a la capacité d'anticiper certains gestes comme un franchissement d'obstacle. |
Le walkAide
Le pied tombant est occasionné lors d’un AVC, d’une blessure de la moelle épinière… causant l’interruption des messages des nerfs aux muscles, ce qui a pour conséquence de faire traîner le pied lors de la marche.
Le Walkaide simule les signaux des nerfs aux muscles de la jambe et du pied ce qui permet de lever le pied au moment opportun durant le cycle de la marche. Le résultat procure une démarche plus souple, naturelle et sécuritaire.
Plusieurs personnes qui essayent le Walkaide constatent une amélioration immédiate et substantielle de leur démarche, ce qui augmente leur mobilité et leur indépendance en général.
Le Walkaide simule les signaux des nerfs aux muscles de la jambe et du pied ce qui permet de lever le pied au moment opportun durant le cycle de la marche. Le résultat procure une démarche plus souple, naturelle et sécuritaire.
Plusieurs personnes qui essayent le Walkaide constatent une amélioration immédiate et substantielle de leur démarche, ce qui augmente leur mobilité et leur indépendance en général.
AJUSTEMENT PERSONNALISÉ
L’appareil Walkaide est ajusté et adapté pour chaque individu par un professionnel de la santé ayant une formation spécialisée. Utilisant le WalkAnalyst, un système informatique à plusieurs facettes, le clinicien ajustera le Walkaide au mode de marche désiré afin d’obtenir un résultat optimal.